Bien choisir son casque de vélo
Il parait loin le temps où les coureurs professionnels contestaient la perspective (qui se profilait à un horizon proche) du port obligatoire du casque en compétition ! Car aujourd’hui personne – en tout cas je ne l’imagine pas – ne penserait à abroger cette disposition de l’UCI. Et ce ne sont pas les chutes à répétition, parfois massives, et aux conséquences graves dans certains cas, qui ont été à déplorer au cours du Tour de France 2015 qui feront changer l’avis aussi bien les organisateurs que les coureurs, pour ne citer qu’eux. D’autant que – accessoirement – le casque est devenu un incontournable du look cycliste et également un support de communication (couleurs des teams).
Cela étant, du fait que le port du casque n’est pas d’une façon générale obligatoire en France, on voit encore des personnes qui, au nom de la sacro-sainte liberté (!), roulent à bicyclette sans casque. Certains coureurs amateurs et cyclosportifs s’entraînent tête nue (ou avec une casquette l’été et un bonnet cycliste l’hiver). Pour le reste, mon constat est le suivant: plus on descend dans le degré de pratique cycliste, moins on porte un casque. Quasiment 100% des cyclotouristes portent le casque en toutes circonstances. Chez les personnes qui font du vélo de route (ou VTC) en formule loisir (dimanche, vacances) le taux de celles qui ne se protègent pas le crâne est encore trop élevé. Quant aux cyclistes urbains, la plupart de ceux-ci roulent sans casque, sauf peut-être à Paris et les grandes villes.
Le décor étant planté, je propose de faire un tour du sujet dans cet article.
1 – Un peu d’histoire
Avant le dernier quart du 20 ème siècle, peu de coureurs portaient un casque. Au début des années 1900, il y eu quelques inventions, mais aucune protection céphalique ne s’imposa. Après la Seconde Guerre Mondiale, on a tous en mémoire l’image de Jean Robic avec son casque à boudins de cuir. Issu du cyclo-cross (il fut le 1er champion du monde de la spécialité, en 1950) et victime d’une chute sévère dans Paris-Roubaix 1946, il ne quitta plus, ensuite, ce casque qui lui donna le surnom de « tête de cuir ». Précisons que le casque à boudins de cuir était porté lors des épreuves sur piste. A ce sujet, on se souvient aussi des pistards de la RDA qui, parmi les premiers, utilisaient des casques profilés en compétition. C’était vraiment une grande nouveauté par rapport aux nations qui couraient toujours avec le « vieux » casque à boudins.
Source: www.radenac.fr
En 1975, l’américain Bell commercialisa un casque en polystyrène expansé, inspiré des casques de moto. Ce souci d’aérodynamisme, plus que de protection semble t’il, conduisit les coureurs à utiliser des casques profilés dans les compétitions sur piste, notamment lors des Jeux Olympiques, et bien sûr pour les tentatives contre le record du monde de l’heure. Francesco Moser est la référence des années 1970 en ce domaine. Aux Etats-Unis, les coureurs abandonnèrent le casque à boudins dès le milieu des années 1980 pour le casque Bell.
L’évolution de la technologie permit alors des avancées significatives en matière d’aérodynamisme, de protection et de confort. Sur ce dernier point, les casques qui étaient surnommées au début « les cocottes-minute » gagnèrent au fil des ans en lègéreté et en ventilation, tout en améliorant la sécurité des cycliste. On n’oubliera pas, non plus, la dramaturgie du TDF 1989 que gagna in-extrèmis Greg Lemond avec un guidon de triathlète certes, mais aussi avec un casque aérodynamique de la marque Giro.
Revenant un peu en arrière, on rappellera que c’est à partir de 1976 que l’UCI rendit le port du casque obligatoire pour toutes les courses amateurs. L’UCI voulut l’imposer aux professionnels, mais les mouvements de protestation des coureurs en 1991 l’amena à accorder un moratoire tout en conseillant son port.
De son côté, la FFC décida en 1996 de l’obligation du port du casque pour toutes les courses, y compris cyclosportives et randonnées. Chez les professionnels, le casque commença à apparaître peu à peu. Lors du Tour de France 2000, par exemple, le taux de présence du casque variait selon la météo. Ainsi, en cas de pluie, plus nombreux étaient les coureurs à le porter.
Le décès de Fabio Casartelli au cours du Tour de France 1995 avait déjà relancé le débat. Mais c’est à la suite du décès d’Andrei Kivilev le 12 mars 2003 (pendant Paris-Nice) que l’UCI rendit obligatoire le port du casque (à partir du 5 mai 2003). Dès le Tour de France 2003, les coureurs portent donc le casque; mais celui-ci n’est pas obligatoire pendant les ascensions finales (arrivées d’étapes en altitude). Cependant, à partir de 2005, l’obligation est totale.
Les innovations en matière de casque vélo sont quasi-permanentes. Ils deviennent plus légers, plus esthétiques, plus fiables en terme de sécurité. Par exemple, pour protéger le cerveau, les casques se déforment lors des impacts. En outre, sont sur certains modèles intégrés les lunettes, l’oreillette.
Pour conclure ce petit chapitre historique, on indiquera qu’en France le casque n’est pas obligatoire dans la vie civile. C’est pour cette raison que la plupart des utilisateurs de bicyclettes n’en portent pas, en ville comme à la campagne. Dans le même esprit, il n’y a donc pas d’obligation pour les pratiquants du vélo sport (sous toutes ses formes) hors compétitions bien sûr (toutes fédérations comprises). C’est pour cela que l’on voit parfois des coureurs sans casque à l’entraînement.
2 – Présentation du casque de vélo
Le port du casque vélo est avant toute chose destiné à apporter une protection à son utilisateur. La qualité et l’étendue de cette protection dépendent des circonstances d’un accident donné. Une partie de l’énergie produite par l’impact sera absorbée par le casque, ce qui réduit d’autant la puissance du coup encaissé par la tête.
Par ailleurs, il est important que le casque soit ventilé (évacuation de la chaleur), pour le confort ainsi que les performances psychomètriques du porteur. Les fabricants de casques travaillent ainsi sur l’écoulement de l’air sur la tête du cycliste.
Un casque est constitué de 3 couches distinctes:
– la calotte, c’est la partie extérieure du casque chargée de répartir les forces provoquées par les chocs, et qui permet le glissement;
– le rembourrage protecteur: placé sous la calotte, il est là pour absorber l’énergie d’impact;
– le rembourrage de confort: couche interne pour le confort du cycliste.
Le casque sont munis d’un système de rétention afin qu’il soit bien positionné et maintenu sur le crâne.
D’une façon générale, pour que le casque remplisse son rôle de protection, il faut qu’il soit adapté à la discipline et surtout qu’il réponde à certaines obligations.
Tous les casques de vélo doivent actuellement respecter la norme NF EN 1078 + A1, de février 2013. Notons que cette norme (qui remplace la NF EN 1078 de mars 2012) s’applique également aux casques destinés à la pratique des patins à roulettes et de planches à roulettes.
La norme énonce des exigences et méthodes d’essai pour ce type de casques.
Les casques proposés à la vente doivent afficher certaines indications, comme: le type de casque, le nom du modèle, le marquage CE, le n° de la norme, la taille, l’année de fabrication.
3 – Comment choisir son casque de vélo
Choisir un casque ne se limite pas préférer une forme et une couleur (le look !), ou privilégier une marque. Sont à prendre en compte la protection, l’aérodynamisme, le confort, les aspects pratiques.
31 – La protection
Par construction, le casque a vocation a bien envelopper la partie supérieure du crâne … s’il est bien posé sur la tête naturellement. Le casque va couvrir le crâne depuis le front jusqu’à l’arrière de la tête. De nos jours, la structure des casques descend souvent vers la nuque. Pour protéger le cycliste, tout dépend de sa réponse en terme d’absorption des chocs.
L’architecture des casques et les matériaux employés visent à la meilleure protection possible. Par exemple, il y a parfois une structure interne en polycarbonate, titane ou carbone. L’objectif est que le casque n’éclate pas en plusieurs morceaux lors d’impacts violents. Ce type de solutions permet de positionner de plus grandes aérations sans altérer la rigidité du casque.
Lors de tests, plus la décélération mesurée est faible, plus le casque amortit le choc; la protection de la tête est donc meilleure.
A cet égard, il est vivement recommandé de remplacer un casque après un choc sérieux même si aucun dommage visible n’apparaît. En effet, la structure interne du casque a pu être endommagée.
32 – Choisir la bonne taille
En connaissant la mesure (mètre ruban posé horizontalement 2 cm au-dessus des sourcils) de son tour de tête, on détermine la taille du casque. Les casques sont proposés en plusieurs tailles, mais il vaut mieux essayer avant d’acheter car le critère seul de taille est parfois insuffisant compte tenu des particularités physionomiques de chacun. Partant du principe incontournable que le casque prend appui sur le crâne, les temps, le front, il ne doit pas y avoir de pression excessive sur ces points. Des mousses bien positionnées (tempes, front) permettent d’éviter ces pressions.
De même, le casque ne doit pas « tanguer » quand on bouge, d’où un bon réglage de la jugulaire.
33 – La ventilation du casque
Les premiers casques étaient surnommés – rappelons-le – les cocottes-minutes. Ce n’était pas pour rien. La chaleur s’emmagasine sous le casque. Une ventilation s’avère indispensable. Celle-ci est assurée par les aérations dont le nombre varie avec les modèles. Sue ce plan, les fabricants rivalisent d’audace sans altérer les questions de sécurité. Comme indiqué plus haut (paragr. 31, alinéa 2), les technologies employées maintenant autorisent d’alléger les structures, d’accroître le nombre des « évents », sans réduire l’efficacité de la protection céphalique.
En regardant l’offre 2015 en matière de casques de vélo, je relève que le nombre d’aérations (de taille différente, il est vrai) varie de 12 à 32 selon les modèles. Et là, hors modèles aérodynamiques sans, ou avec très peu d’ouvertures, dont je reparlerai plus loin.
Et, pour que l’air chemine correctement, encore faut-il que les mousses intérieures ne soient pas écrasées. D’où l’importance de porter un casque adapté à son cas, et bien ajusté sur la tête.
Précisons que les aérations de certains casques sont munies de filets anti-insectes. On trouve aussi des casques comportant une lumière à l’arrière.
34 – L’ergonomie du casque
La plupart des casques de vélo route sont munis d’une molette de réglage du maintien occipital. D’autres caractéristiques se sont faites jour: système d’ajustement occipital évolué (pour protéger la nuque), système de réglage des sangles latérales avec verrouillage, jugulaire cuir.
35 – Le poids des casques
Toujours en ce qui concerne l’offre de casque « route » 2015, les produits commercialisés pèsent de 190 à 430 grammes. Cela étant, l’offre médiane tourne dans la fourchette 220/300 gr. Le poids dépend des matériaux utilisés et des technologies mises en oeuvre, ce qui impacte le prix des casques. J’ai envie de dire que plus un casque de bonne gamme est léger, plus le prix sera élevé. Par exemple, le moulage in-mold permet un gain de poids important. Dans ce cas, on coule la coque extérieure sur la couche interne de polystyrène, ce qui conduit à une structure nettement plus rigide et légère. La finalité de la couche interne est d’absorber l’énergie créée par un choc; la couche externe travaille sur la résistance du casque.
4 – La question de la prévention
Après avoir abordé les différents aspects du casque, et évidemment de son rôle protecteur, faisons un peu de prévention. Rappelons-le tout de suite, le port du casque n’est pas obligatoire en France, hormis en compétition (au sens large). Cependant, nous les cyclistes sur route, chevronnés … ou pas, avons tout intérêt à porte un tel accessoire.
41 – La situation dans quelques pays
En France, pas d’obligation de porter un casque à bicyclette. Des propositions de loi ont été envisagées, mais sans suite jusqu’à présent. Car tout le monde, en s’appuyant sur des statistiques d’accidents et de traumatismes, n’est pas d’accord sur son efficacité ! Pour ma part, ce n’est pas parce qu’il y aurait une proportion moindre de blessés au crâne lors d’accidents de bicyclette par rapport aux blessés pour les accidents d’automobiles qu’il ne faut pas porter un casque.
Je ne vais pas faire ici le tour des pays, mais quelques exemples peuvent être utiles à la réflexion.
Espagne: obligation depuis 2005 sur les routes nationales (hors agglomération), avec possibilité d’ôter le casque par grosse chaleur.
Finlande et Suède: obligation pour les moins de 15 ans.
Canada: Port du casque obligatoire dans 5 provinces.
Australie: Obligatoire depuis 1991.
42 – Quelques conseils de prévention
Les amateurs de cyclisme sur route et de VTT ont tout intérêt à s’équiper d’un casque. La vitesse, la cohabitation avec les voitures (et camions), le relief, certaines conditions climatiques, l’absence de pistes cyclables sur des points sensibles constituent autant de facteurs de risque.
Pour les points à prendre en compte lors de l’achat, le chapitre 3 ci-dessus répond à la plupart des questions. Par voie de conséquence, si le casque ne comprime pas les oreilles, n’interdit pas le port de lunettes, le bord arrière de la calotte ne touche pas les cervicales en levant la tête vers l’arrière, la jugulaire se détache facilement, c’est que le produit visé ou acheté vous convient en terme de confort.
Positionnez correctement le casque sur la tête. Je l’ai déjà écrit dans des articles précédents, le casque ne doit pas être relevé sur le front pour espérer améliorer la ventilation ou laisse passer par coquetterie une mèche de cheveux. Oui, et il n’est pas rare de le constater. Tous les casques sont conçus pour être positionnés de façon horizontale sur la tête (on le constate station debout, tête droite, vision droit devant soi). Le casque ne doit pas pencher à droite ou à gauche. Pour bien protéger, il ne doit pas bouger. La molette sert à régler à la bonne taille, sans comprimer le crâne. Les sangles d’attache forment un Y équilibré de chaque côté. Le Y entoure les oreilles. On serrera la jugulaire sous le menton, sans que cela gêne à la déglutition.
Par ailleurs, évitez de décorer le casque. Outre que cela peut détériorer le matériau utilisé pour la partie externe, tout ajout est de nature à altérer les propriétés mécaniques du casque. Par exemple, si la surface du casque est lisse et parfois même brillante, ce n’est pas pour rien. Lors d’une chute, il vaut mieux que la tête protégée par le casque glisse au sol pour réduire l’énergie produite par l’impact.
Dans le même ordre d’idée, ne pas utiliser d’hydrocarbure ou de solvants pour nettoyer le casque.
Enfin, comme déjà évoqué, remplacer le casque après un choc significatif, même si aucun dommage n’est visible. Hormis les chocs dus aux chutes, il n’est pas inutile de savoir que, comme tout produit, le casque vieillit. En effet, soumis aux effets du soleil et de la sueur, notamment, les matériaux vont perdre peu à peu leurs propriétés mécaniques, et donc de protection, surtout en utilisation intensive.
5 – Les différents casques du marché
51 – Honneur aux dames
Mentionnons d’entrée de jeu que les casques des dames sont, hormis les coloris, identiques à ceux des hommes. D’ailleurs, beaucoup de cyclistes féminines utilisent des casques a priori « homme ». De fait, les casques dédiés aux dames sont souvent des déclinaisons des casques « homme ». Une des préoccupations des dames est de pouvoir faire passer sans difficulté leurs cheveux à l’arrière, queue-de-cheval, natte(s). C’est un point à vérifier lors de l’achat.
Ceci étant précisé, j’ai relevé dans le Spécial Equipement 2015 du magazine LE CYCLE 13 casques destinés particulièrement aux dames. Des grandes marques y sont présentes; l’offre varie de 60 (Bontrager Quantum WSD et Starvos) à 230 € (S-Works Women’s Prevail) pour des produits comportant selon les modèles de 16 à 32 aérations et pesant de 186 à 310 gr. (mais tous les poids ne sont pas indiqués).
52 – L’offre généraliste
Pour l’offre de casques « route »en général, le choix est très vaste. On y trouve tous les prix, poids, formes, couleurs, nombre d’aérations, et bien sûr tailles. Il ne m’appartient pas de mettre en évidence tels produits plutôt que tels autres; aussi j’en resterai là pour ce qui concerne le casque classique. Tout juste j’indiquerai que l’éventail des prix court de 40 (Carrera Rocket) à 300 € (Casco Speedairo RS).
53 – Pour les chronos
Pour les casques de chrono et triathlon, le marché propose des équipements particulièrement profilés. Pour ce type de casque, les aérations sont très réduites (moins de 10) ou totalement absentes. Leur poids est souvent plus élevé, jusqu’à 4758 gr. Les tarifs vont de 110 (Louis Garneau P6) à 1000 € pour l’Uvex Race 6 (9 aérations, 395 gr.).
54 – Les casques à coque pleine
Ces casques dédiés à la vitesse m’amènent à évoquer la nouvelle tendance (depuis 2 ans) des casques compacts, aérodynamiques, sans aérations (ou presque). Les sprinters sont aussi des utilisateurs de ces casques qui, en outre, peuvent protéger du vent froid. Ces casques ont d’une part peu d’aérations, et d’autre part sont munis d’une calotte rétractable permettant d’occulter ces entrées d’air. C’est notamment le cas du Kask Infinity commercialisé en 2014: 13 aérations, 260 gr., 260 €. Moins cher est le BBB Tithon: coque pleine, très aérodunamique, 2 grandes entrées d’air, 100 €.
Dans ce domaine, et sans faire une publicité excessive, le produit emblématique en est le Giro Air Attack, déjà porté en 2012 par quelques pros . Pour mémoire, ce nom est celui du casque que portait Greg Lemond dans les années 1990.
Ce nouveau casque (270 gr., moins de 200 €) ressemble plus à une protection de skateur: forme moins enveloppante, plutôt « rond » (moins long et large que les casques dits traditionnels, limitant ainsi la prise au vent), rares aérations (6) pour favoriser l’aérodynamisme. Cependant, les essais de ce casque ont permis de constater que la ventilation était présente, mais celle-ci est tributaire de la vitesse. Par température élevée et en montagne, le renouvellement de l’air est moins évident. Notons que le modèle Air Attack Shield (240 €) incorpore une large visière, dispensant ainsi le cycliste de porter une paire de lunettes de vélo.
Source: site Alltricks
Outre ce Giro, on peut citer entre autres le Poc Octal Aéro avec sa coque entièrement fermée sur le dessus (4 aérations à l’arrière), le Spiuk Dharma (coque fermée amovible) et le Catlike Miximo VD2.0 (complètement recouvert, 4 aérations à l’arrière).
Cette évolution traduit un ralentissement dans la course à la légèreté, la préoccupation en matière de protection en cas de choc, la recherche d’un aérodynamisme (le grand nombre d’ouvertures n’est pas compatible avec l’abaissement du CX). Ces espèces de bols sont utilisés par des sprinters comme Cavendish et Bouhami.
Mais quel peut-être l’intérêt de cette nouvelle génération de casques pour les cyclosportifs et cyclotouristes ? En effet, nous avons peu de chance de rouler aux vitesses de ces sprinters. Ce type de casques permet de garder la tête au chaud et au sec l’hiver et sous la pluie. Et comme certains de ces casques ont une coque amovible, il suffit de l’ôter quand la chaleur revient.
6 – Conclusion
Niveau de protection, absorption des chocs, confort, ventilation, qualité de la retenue, stabilité, facilité de réglage, sont les points clés à prendre en compte avant d’acheter un casque vélo. J’espère que cet article, forcément incomplet, vous aidera à y voir plus clair.
En forme de conclusion, je citerai l’expérience de l’airbag pour cycliste. Oui, oui, vous n’avez pas mal lu. La société Hövding vend un airbag pour utilisateur de bicyclette. Il s’agit d’un gros col à fixer autour du cou dont la propriété est de se gonfler en cas de chute pour protéger la tête et la nuque de la personne. La revue QUE CHOISIR qui a testé ce produit est très réservé dans son état de développement actuel. Notamment, le temps d’activation du système est trop long.
Alors, oubliez l’airbag cycliste pour le moment, et porter un casque adapté à votre cas en toutes circonstances.
Louis
(publié le 14 août 2015)
Sources:
Les grandes premières du Tour de France, 10ème édition – Jean-Pierre Mondenard – Hugo Sport
Que Choisir 526, juin 2014 – Casques vélo
Norme NF EN 1078+A1
www.securiteconso.org/casques-de-protection
LE CYCLE, Comparatif casques, septembre 2012 – Casques anti-froid, février 2014
21virages.free.fr/blog/index.php?post/2009/12/07/casque
www.velotech.fr/choisir-casque-velo-route/
wikipédia – casque de vélo
2 réactions au sujet de « Bien choisir son casque de vélo »
Merci pour cet article très précis
Merci pour ce nouvel article très intéressant comme d’habitude.