Coup de bambou sur pignon fixe
Le succès du fixie ne se dément pas. Ce vélo à pignon fixe, très prisé des hipsters new-yorkais et popularisé, notamment, par les coursiers parisiens, a maintenant son championnat internationnal: le Red Hook Criterium.
C’est ainsi que le dijonnais Thibaud Lhenry est devenu en 2014 numéro 1 mondial de fixie après les belles performances qu’il a réalisées sur les diverses courses du Red Hook Criterium, et notamment sa victoire américaine à Brooklyn. Ce qu’il y a aussi de très spécial dans sa pratique cycliste, c’est que le cadre de son vélo est en bambou. Sa machine est conçue par la société vosgienne In’Bô. Celle-ci mentionne sur son site que « l’absorption des vibrations est excellente grâce aux propriétés de la fibre de lin et du bambou, ce qui (…) procurera une bonne accroche sur l’asphalte et un confort de route incomparable« . La photo ci-après a pour source le site de la sté In’Bô (http://inbo.fr/shop/fr/cycles/15-le lhenry.html).
Dans un article publié par le Journal de Saône et Loire le 22-10-2014, Thibaud Lhenry indique qu’il est vététiste à la base, mais qu’il apprécie beaucoup les courses de vélos fixies (d’une durée de 45 minutes), discipline qu’il pratique depuis 2013. Les courses, très rapides et nerveuses, au cours desquelles il faut savoir jouer des coudes, lui rappellent avantageusement le VTT. Coup de chapeau à ce Bourguignon très talentueux !
On pourra s’informer un peu plus sur Thibaud Lhenry et sa drôle de machine en cliquant sur le lien suivant:
http://www.vosgesmatin.fr/vosges/2014/04/03/le-velo-vosgien-en-bambou-s-impose-a-brooklyn
D’autres cyclistes s’illustrent également sur des vélos fixies, sur des cadres traditionnels pour ceux-ci. C’est le cas de Thierry Saint-Léger (originaire de la Lozère) et Simon Kirscher (du Bas-Rhin) qui, au cours de l’été 2014, ont réussi l’exploit de parcourir en fixies, et en non-stop, la distance de 434 kms depuis Evian jusqu’à Vars, en escaladant 11 cols. Parmi les « juges de paix » vaincus, signalons notamment la Colombière, les Aravis, la Madeleine, la Croix-de-Fer, le Galibier, l’Izoard. Le mauvais temps (pluie, brouillard) ne leur ont pas permis de poursuivre leur périple jusqu’à Nice. Mais peu importe, c’est un authentique exploit qu’ils ont réalisé, qui plus est dans des conditions météo difficiles. Pour les amateurs de technique, on précisera que T.Saint-Léger utilisait un développement de 42×17, alors que celui de S.kirscher était un 46×17. (Source: Magazine LE CYCLE – n° 452 d’octobre 2014 – rubrique Régions, Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Sur la question des fixies, on pourra en outre se référer à mes anciens articles:
http://www.velofcourse.fr/informations-diverses/fixie-pignon-fixe/
http://www.velofcourse.fr/informations-diverses/fixie-pignon-fixe/
http://www.velofcourse.fr/informations-diverses/velo-cycliste-emploi-piste-cyclable/
Louis
(publié le 23 octobre 2014)