Tenue cycliste: 7 basiques pour bien se sentir en selle
Pour pouvoir s’adonner à son sport favori, il faut évidemment disposer d’un vélo de course. En acquérir un ou remplacer le sien n’est pas toujours évident. Il faut choisir le matériau du cadre, les roues, les périphériques, et connaître ses cotes pour optimiser sa position. Toutes ces questions seront abordées dans d’autres articles de mon site.
Et, pour se sentir bien en selle, l’équipement vestimentaire n’est pas secondaire, tant en terme de confort que de sécurité. On peut bien sûr faire du vélo en survêtement, comme le suggère – ainsi que je l’ai lu il y a quelque temps – le président d’un club de vélo FFCT qui privilégie l’esprit balade et s’élève contre les « maillots de coureurs ». Mais rouler en cuissard, c’est tout de même autre chose. On en verra, si besoin est, l’intérêt ci-dessous.
En fait, il y a 7 éléments de base, tous incontournables à mon sens. Et, si vous n’êtes pas loin de partager la remarque ci-dessus, on peut tout à fait bien s’équiper de façon sobre et discrète; l’offre vestimentaire est suffisamment large et de qualité pour trouver, par exemple, un maillot au design classique, proposé en différents coloris plutôt sobres, sans les marquages publicitaires que réprouvent un bon nombre de pratiquants .
1-Choisir son maillot en l’examinant sous toutes les coutures
Pour la bonne saison, le maillot cycliste est à manches courtes, l’ouverture zippée est soit courte (15 à 18 cm), soit totale, le bas du dos comporte généralement 3 poches (dont l’une peut être zippée, pour ranger clés et téléphone mobile par exemple). En plus de l’esthétisme du maillot, on regardera la coupe, le poids, les caractéristiques techniques (propriétés du ou des tissus employés, présence ou non de zones d’aération, indications de lavage). Les tissus utilisés aujourd’hui sont en effet toujours plus techniques et légers. Le maillot doit être confortable et assurer une bonne ventilation. Conseil pour la taille: éviter de choisir une taille trop grande avec l’idée d’être plus à l’aise. Le maillot doit être plaqué sur le torse, sans le comprimer ni gêner les mouvements, en un mot parfaitement ajusté.
On peut recommander de porter un vêtement fonctionnel sous le maillot. Avec ou sans manches, ce sous-vêtement maintient au sec en facilitant l’évacuation de la transpiration. Les tissus actuels sont doux et confortables au porter.
2-N’oubliez pas le coupe-vent
Comme son nom l’indique, cette pièce de vêtement est bien utile tôt le matin ou en fin d’après-midi, et dans la descente d’un col. Certains coupe-vent sont aussi une protection en cas de petite pluie passagère. Existant sans manches ou avec des manches longues, ce vêtement se choisit en fonction de plusieurs critères: qualité du tissu, poids, facilité de rangement dans une poche arrière du maillot, présence d’aérations (côtés, dos), poche arrière.
La taille à retenir est celle qui plaquera le mieux possible le corps et les bras, sans procurer de gêne au pilotage du vélo.
On voit parfois des cyclistes engoncés dans des coupe-vent manifestement trop amples, leur donnant l’aspect d’un bibendum. Rassurez-vous, ce n’est pas l’aspect esthétique qui pose problème, ce sont les conséquences en terme d’efficacité du pédalage. L’air s’engouffre en effet dans le coupe-vent et freine considérablement la progression du cycliste, l’obligeant à produire des efforts supplémentaires pour avancer. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas un coureur qu’on n’a pas envie de pédaler efficacement sans trop de perte d’énergie.
Personnellement, je préconise un coupe-vent sans manches (avec un petit col droit d’environ 4 cm de haut), qui tient plus facilement dans une poche du maillot – associé à des manchettes – fabriqué avec une matière imperméable au vent et à une ondée passagère. Comme le maillot, le porter près du corps.
3-Privilégier votre assise
La pratique du vélo implique 3 points d’appui du corps: le fessier, les mains, les pieds. Aucun ne doit être négligé, surtout pas le premier car les heures de vélo ne doivent pas être un calvaire, surtout que les selles sont plutôt raides et souvent minimalistes. Le cuissard joue le rôle d’interface entre le fessier et la selle. Cette sorte de seconde peau est à choisir avec soin. Textiles du vêtement, des bretelles et de la « peau de chamois », présence ou non de gel ou de mousse, traitement antibactérien, coupe, taille (pas trop serré ni trop ample), emplacement des coutures, aérations, sont les points essentiels à regarder au moment de l’achat.
Mon conseil: un cuissard en matière un peu élastique (type lycra) qui permet de le plaquer au corps sans comprimer, avec bretelles en maille ajourée, insert (« peau de chamois ») à densité importante sur les zones d’appui, bande (élasthanne) pour le maintien sur les cuisses.
Et bien que cela ne soit pas l’objet de cet article consacré aux vêtements, choisir un cuissard de bonne qualité ne doit pas occulter la selle. On trouve sur le marché des selles poids plume – telle la Selle Italia SLR C59, 63 grammes, et la AX-Lightness Phoenix, 62 gr. – mais la moyenne se situe plutôt autour de 200 grammes. Cependant, la tendance actuelle – d’ailleurs initiée par les coureurs professionnels qui, avec des vélos pesant moins des 6.8 kg réglementaires, ont toute latitude pour choisir des selles « lourdes » – est d’opter pour des assises plus confortables, affichant forcément un poids plus élevé sur la balance. Citons la Selle Italia Sport Gel Flow, à 330 gr., et la San Marco Rolls, à 382 gr.
4-Trouver chaussure à son pied
La liaison pied/pédale est essentielle. Raison de plus pour bien choisir ses chaussures. Quelques (rares) cyclistes roulent encore en cale-pied, mais l’idéal c’est d’avoir des pédales automatiques. Pour la chaussure, il n’est pas forcément utile d’acheter le top. Simplement, il faut qu’elle soit adaptée à sa pratique (un certain confort, tenue de la cale à l’effort, enclenchement/déclenchement aisé, système de maintien du pied par bandes Velcro et parfois par boucle micromètrique), c’est-à-dire avec une semelle plus ou moins rigide. Une semelle en polyamide suffit amplement pour commencer.
Les chaussures sont toutes compatibles 3 points, c’est-à-dire qu’elles acceptent les cales qui vont de pair avec les différents modèles de pédales: BBB, Look, Ritchey, Shimano, Time, XLC. Seules la marque Speedplay nécessite un perçage 4 points (ou alors il faut un adaptateur).
N’oubliez pas les chaussettes ou socquettes, qui contribuent au confort du pied. A choisir avec une attention particulière si l’on est sujet à l’échauffement de la voûte plantaire.
5-Relever le gant
Certains cyclistes roulent sans gants, pourquoi pas. Pourtant il ne faut pas oublier que les gants servent à faciliter la prise du cintre, à protéger les mains des secousses plus ou moins importantes selon l’état des routes, et aussi en cas de chute. Pour les gants d’été, les questions à se poser concernent, outre la taille (ne pas comprimer la main), le tissu (avec revêtement éponge pour la sueur), la coupe, les coussinets, la facilité pour les enlever. Des modèles incluent des inserts en gel.
6-Sauver sa tête
Le casque, bien que non obligatoire (sauf en course) est indispensable. En plus de son rôle de protection en cas de chute, il faut tenir compte de la sueur, de la chaleur et du froid. Bien savoir que le casque seul ne protège pas suffisament le crâne du soleil. Pour rouler l’été en plein soleil, je recommande de mettre une casquette sous le casque. Porté correctement, c’est-à-dire placé parfaitement à l’horizontal en station debout, le casque doit ni comprimer le crâne, ni serrer sous la mâchoire, ni perturber la vision, surtout avec le port de lunettes.
7-Pour y voir clair
Terminons cette revue de détail par les lunettes, fort utiles elles aussi, et pas uniquement pour le look. Le vent, la pluie, le soleil, les insectes constituent de bonnes raisons pour en porter. L’ergonomie de la monture est également importante pour le confort comme pour l’harmonie du visage.
Pour être complet, il faut aussi penser compteur, cardiofréquencemètre, bidon, barres de céréales, mini-pompe, sacoche avec chambre à air et petits outils. Mais de tout cela, on reparlera plus tard.
Une idée de budget
Il n’est pas facile d’indiquer une enveloppe financière pour les 7 articles énoncés ci-dessus, tant l’amplitude des prix – qu’expliquent la qualité des produits et l’impact commerciale des grandes marques – est vaste.
Cependant, afin de donner une idée du budget à consacrer à la tenue de base pour pratiquer le sport vélo, on peut évaluer à 400.00 euros le coût d’un équipement complet, soit: maillot manches courtes et sous-vêtement, cuissard, chaussures et socquettes, casque et lunettes, gants, coupe-vent. Bien évidemment, l’enveloppe peut rapidement grimper en fonction des articles choisis. Par exemple, certains modèles de chaussures atteignent 300 €, et même plus. De même il existe des casques à 250 €. Mais nul besoin de s’équiper « haut de gamme » pour débuter le vélo, des produits de qualité, fiables, confortables, adaptés à sa taille, et au meilleur coût suffiront.
Louis
2 réactions au sujet de « Tenue cycliste: 7 basiques pour bien se sentir en selle »
bonjour! oui, vraiment indispensable ces éléments.C’est plus classe de s’équiper parfaitement avec des tenues innovants et de bonne marque.Je vous suggères des tenues de bonne qualité et sécuritaire dans http://www.lecyclo.com/produits/confort/vetements/pour-la-securite-a-velo.html
Bonjour à vous,
Voici des vêtements cyclistes de qualité parmis les meilleurs du marché. C’est une marque française made in Italie qui fait de plus en plus de bruit. Voici quelques unes des meilleures tenues cyclistes : https://www.g4dimension.com/fr/29-cyclisme-homme